En écho au partenariat récemment annoncé entre ZealiD et Foxit eSign pour la QES, un webinaire réunissant les deux entreprises a donné la possibilité à leurs dirigeants respectifs de présenter cette amélioration de produit et d’en discuter de façon très interactive. Outre le fait de passer en revue les avantages et les possibilités d’utilisation de cette intégration, l’événement a aussi permis une démo en live et une session de questions/réponses à la fin.
Ensemble, les deux entités ont évoqué le poids de la QES dans les interactions commerciales, montré l’étendue des secteurs d’activité devant respecter la réglementation eIDAS et mis en avant les avantages qui distinguent la QES des autres alternatives de signature (signatures simple ou avancée par exemple). Pour poursuivre la valorisation de ce webinaire, et répondre à certaines des questions les plus fréquentes sur ce partenariat, nous y revenons aujourd’hui avec un résumé de l’événement.
Vous pouvez visionner l’enregistrement du webinaire ici :
Le solide réseau juridique et sécuritaire, unique en son genre, derrière la QES est sans contexte la pièce maîtresse de ce partenariat. Allant au-delà de la signature simple (SES) et de la signature électronique avancée (AES) sur lesquelles s’appuyaient jusqu’à présent les utilisateurs de Foxit, avant la conclusion du partenariat, la QES est l’équivalent juridique des signatures manuscrites – et souvent incontournable pour les interactions à distance avec des institutions financières ou gouvernementales. « Si vous voulez avoir une technologie ou un système qui prolifère, il faut des normes. C’est là que la réglementation eIDAS et les normes ETSI interviennent. La réglementation eIDAS stipule qu’il y a deux catégories d’identité régulée : l’eID (identité électronique ne fonctionnant jusqu’à présent qu’à l’échelle nationale), et les certificats qualifiés. La QES est une expression de ces derniers ; comme elle est soutenue par un réseau réglementaire très robuste, la QES est non seulement sûre et tout à fait conforme, mais également parée pour l’avenir. De plus, il est obligatoire pour toutes les autorités et tous les tribunaux, dans toute l’UE et tout l’Espace Economique Européen de l’accepter », a déclaré notre PDG, Philip Hallenborg.
Autre point essentiel qui donne à la QES une longueur d’avance sur la signature manuscrite : le cycle de signature et les frais de fonctionnement associés. « Des coûts sont associés aux signatures papier, s’élevant de 21 à 24 dollars par contrat. Cela comprend les frais d’envoi, le traitement, la sécurité et l’archivage », a relevé le Directeur Pays des ventes chez Foxit, Timm Hoffmann. Mais il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg : les signatures papier ont aussi une empreinte écologique, font courir le risque de perdre des données (auquel cas tout le cycle devra être refait), et nécessitent une quantité de travail manuel non négligeable.
C’est là que la QES de ZealiD se démarque vraiment. Une fois le processus d’enregistrement effectué, un smartphone avec l’appli ZealiD est la seule chose dont l’utilisateur ait besoin pour signer un document. Cela s’intègre en toute fluidité à l’approche de Foxit envers ses produits, axée sur l’utilisateur. « Nos modèles de documents et de contrats sont facilement modifiables et partageables, que l’utilisateur ait besoin d’une seule signature ou de milliers. Les utilisateurs peuvent même gérer et signer leurs contrats hors ligne et synchroniser en toute simplicité leurs données une fois qu’ils sont de nouveau en ligne. La QES est la dernière étape pour finaliser les contrats dans un cadre sécurisé et ergonomique », a ajouté Mahender Bist, à la tête de Foxit eSign.
Timm Hoffmann, chez Foxit, a également passé en revue des situations-types où les trois types de signature électronique sont utilisés. Il a souligné le fait que, si la SES est bien adaptée à la signature de certains documents internes, accords de confidentialité, ou Termes & Conditions, si l’AES peut convenir pour les contrats d’assurance, les dossiers médicaux, et les accords de propriété intellectuelle, la QES est sans conteste la solution la plus sécurisée. Outre le fait qu’elle convient à tous les cas cités précédemment, il s’agit de la seule signature à distance possible pour les documents émis par des instances gouvernementales, pour les accords financiers et les autres accords où les enjeux financiers/les risques sont élevés.
Évoquant les aspects de sécurité de la QES, notre PDG, Philip Hallenborg, a ajouté trois points :
« Nous pouvons nous vanter de notre niveau de sécurité et de conformité, en particulier s’agissant de nos solutions. Ce partenariat en est le reflet – et le prolongement », a indiqué M. Bist.